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tdf velopot 2010 - Toulouse - Carcassonne - Béziers

Mise en forme de l’article à venir (texte brut)

Et bien le Hop tiens bien le coup sur de la loOOonnnnnngue distance en rando. Et avec une remorque !!!

Donc Toulouse - Carcassonne - Béziers en 2 jours.
Il est passé partout : enrobé, bordures, chemin, gravier, caillasses, terre, racines... Le chemin de halage du canal du midi, c’est pas de la rigolade mes amis...

https://maps.google.com/maps/ms?msi... <---trace sur google

* Jour 1 : Toulouse - Carcassonne : 117km, 6h20 ; env. 19.5km/h de moyenne, aucun soucis de parcours. (OpenRunner) o je démarre vers 8h15... le ciel est radieux, super ! Et cela se confirmera sur la journée...

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A Toulouse

J’ai tracé la route avec un groupe de Vttiste en famille dont un se coltinait une Crooser blindée avec la nourriture pour 6 et le camping... On a mangé ensemble et bien causé (et partagé deux trois bricoles, surtout ma bouteille de rosé :)) ... Au redémarrage, ils partent devant (ils vont à Sète). 2km +loin, je suis derrière, et juste après, je leur dit au revoir définitivement. Hormis les premiers 40km qui sont du billard, le long du canal est une alternance de "revêtement?" différents, comme cité plus haut. Il y a tout de même une astuce, la trace la plus au bord de l’eau est semble-t-il plus pour du VTT car je me suis rendu compte que par endroit il existe un chemin d’entretien accessible en véhicule de l’autre côté des arbres... Donc deux traces de roues de Ouature bien tassées, des fois lisses, qui permettent de faire de jolies choses... Mais vous connaissez mon tempérament joueur... (Et bien il me perdra le lendemain)

* Jour 2 : Carcassonne - Béziers : 88.8km, 5h27... ça aurait sûrement été une journée de chienlit pour certains, mais pas pour moi (cf. ma signature 8)) o Je pars 1h plus tôt, car je pressens malgré tout une JdM "bien belle journée" aujourd’hui. Effectivement, au bout de 5km (à Trèbes), du jeu sur l’axe de roue arr., boulon chinois gauche : filetage mort... j’avais prévu un palliatif, la mise en place me prend 10min. Image IPB o Quelques bornes plus loin (km22), double crevaison av. et arr. (Ecl de Puichéric). Réparation tranquille ! Le soleil est là, et j’ai même un auditeur parleur (un genre de squatteur itinérant) qui me fait la conversation pendant la réparation. o Quelques bornes encore plus loin (km34), un passage entre des potelets bois sur un virement un peu court de ma part fait que la remorque heurte le poteau... Ça explose ma fixation de secours ! Image IPB Image IPB Accrochage de la remorque sur le PB arrière... (Ecl de Homps) Image IPB J’appelle les cousins pour les prévenir des aléas, et reprogramme mon heure d’arrivée chez eux... o Quelques 10aines de bornes plus loin, j’ai faim ! (il est plus de 14h, km51) Casse croute sur la table a picnic que je trouve enfin ! GROS PLAISIR malgré la légère angoisse préalable qui vient ... Un 4x4 s’arrête à 15m alors que je démarre ma collation, et ses passagers me lorgnent bizarre... Puis un deuxième 4x4 encore plus gros s’arrête, avec une remorque qui fait passer celle de mon vélo pour un cure dent avec une décoration cocktail ! De là descend une double famille et 4 mastafs, bergers des flandres, dogues allemand, qui viennent s’installer avec moi... je les invite à venir s’assoir partager la table... Le chef de famille est 4fois (je rigole pas) 4fois comme moi !! (ouf, il me reste du rosé !) Au final, une bonne discussion, des gens sympas (qui s’arrêtent toujours ICI), et qui me laissent des victuailles en bonus ! o Le reste du parcours est tranquille, mais pénible. Les accroches de la remorque sur l’arrière du PB souffrent et se tordent, les virages et les courbes trop serrées sont catastrophiques à négocier... Mais ça passe avec beaucoup de Zenitude et des efforts. Le paysage et les sites font passer la pillule. J’abandonne le chemin de halage (trop de racines et de bosses pour continuer sereinement) pour "emprunter" LA route au km57. Mais ça roule trop bien... l’harnachement n’est pas assez rigide et un bras de la remorque se décroche au bout de 500m !!! Mais l’ensemble reste en ligne... Ouf (le sac tient le coup). Pas de pot, une glissière métal m’empêche de me sécuriser sur le bas côté. A Dieu va, je surveille mes arrières et dès qu’un poids lourd s’amène, je me lève et je fais face... Je crois qu’il y en a qui tremblent encore... bande de chauffeur de ...etc.. (noms d’oiseaux de paradis)... Les voitures font heureusement un léger écart avec la présence du Lagerfeld... Donc bridage de la mort des chambres à air Lepounesques ! Et c’est reparti pour jouer sur la route nationale, j’ai même pas eu peur sur la section à 110 (pas interdite aux vélos :razz :). Précision, j’avais enfilé la Haute Couture quand même (mais sans casque !!!) dès la mise sur orbite enrobé ! Image IPB Et roule ma poule, les vingt bornes suivantes s’avalent à 25-30km/h, mais je suis ralenti (encore une dernière fois) par une double crevaison sur le pneu arrière (c’est ma dernière rustine !) Le bol, les deux piqures (encore des ronces) sont l’une à côté de l’autre, donc réparation tranquille, mais il est déjà 18h30 et le vent se fait frais (donc paletot sur le dos)... Avant de redémarrer, un appel tél. du cousin qui veut me revoir vivant et qui décide de venir me récupérer. Sur ce je ne dis pas non, l’interception se fait au dernier point openrunner (tracé openrunner).

Nota : j’ai tronqué les tracés openrunner pour faire vite, le texte fait ref au tracé pour les arrêts Les données de mon ordinateur de bord sont donc : Trajet jour 1 : 117.72km, 6h16. Départ vers 8h15, arrivée vers 17h50. Trajet jour 2 : 88.8km, 5h27. Départ 7h10, récupération vers 19h30...

Bilan : Avec déjà près de 1000km sur leur gomme, les kenda s’en sont sortis avec 4 crevaisons (des GROOOsses épines de ronces, a chaque fois). Le Hop a mangé plein ! certains tronçons des trajets sont éprouvants (caillases, gravillons pas tassés, chemin dans la pénombre sous-boistesque plus racines cachées dans les ombres) et cela malgré la platitude relative d’un chemin de halage !!! Perclus de poussière tous le monde a terminé à Béziers par une toilette à l’arrosoir et un coup de chiffon (oui, même moi).

Bilan2 : La remorque m’a fait une faiblesse, mais ce sont ses boulons les moins bons... Ils sont morts. Filetage chinois, résultat, ça le fait pas. Si ils avaient tenus, je ne vous dit même pas les chronos, de toute façon, je le refais l’année prochaine...

Bilan des bilans : Le Hoptown est solide, fiable, rapide (si on tourne correctement les jambes, on peut fumer des Vtt (du dimanche) sur leur terrain :D ) et si on lui met des pneus anti-crevaison, c’est iron-man !